Projet réalisé dans le cadre du festival « les Ethiopiques » de Bayonne. Réalisation à la peinture biodégradable.
Le projet Liberté se développe par l’écriture d’un texte sur les rues et trottoirs du centre de Bayonne. C’est la liberté, appréhendée comme concept, qui structurera ce travail.
Liberté d’écrire, liberté de l’écrire et de parler impunément, mais aussi celle de croire en des mots meilleurs, en un espoir en toutes choses. Une lutte pour être. Être en dynamique de symbiose avec un espace (le quartier) en mouvement.
C’est un texte de 1942, qui m’est apparu comme une évidence pour ce projet :Le texte Liberté de Paul Eluard.
Il à cette force simple qui permet au tout à chacun de se responsabiliser. Parabole de l’existence, depuis l’enfance jusqu’à la réflexion personnelle, ce texte militant est surtout un hymne à la vie.
Comme on le faisait à l’époque pour les armes et les munitions, le poème Liberté a été parachuté dans les maquis.
La volonté qui est revendiquée, c’est d’écrire le mot « liberté » sur tous les supports possibles dans le monde et de faire de cet univers une sorte d’immense graffiti. Du Street-Art avant l’heure.
Se déroulant sur les chemins piétonniers de Bayonne, empruntés par toutes les générations d’habitants, le texte prend tout son sens et délivre un message optimiste. Un hymne à la vie, à la plénitude de tous les instants d’une « vie d’homme ».
Le projet Liberté en quelques chiffres:
-5h30 d’écriture
-1658 lettres contenues dans les 84 phrases des 21 strophes du texte
-200 mètres de poésie
Il fut réalisé avec de la peinture biodégradable. Le texte commençait dans L’Autre cinéma pour en sortir et se poursuivre quai Amiral Sala.